Cinq lauréats alsaciens récompensés aux « Trophées de la DYNAMIQUE AGRICOLE 2016 »

• Créée en 2012, la structure Terre Activ’ s’intègre sur son territoire en apportant des produits et services nouveaux.

• Actuellement, les 2 associés Jean BECKER et Annick RIEHL produisent 80 % de légumes (radis, tomates, choux…) et 5 % de fruits (pommes, poires, cerises…) avec 55 espèces différentes qui sont distribués en AMAP (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) à environ 75 familles. Ils commercialisent également leurs produits et ceux des agriculteurs voisins sur un marché local de Ingwiller.

• Les 3,61 ha de parcelles cultivées (dont 1,89 Ha en propriété) ont été converties en bio.

• Dès le départ en raison d’une double activité (formation au CFPA et en entreprises), l’accent a été mis sur la recherche d’itinéraires en maraîchage en agriculture de conservation des sols avec le double objectif de gagner du temps ou d’en économiser (désherbage) et d’améliorer la fertilité des sols. Ces itinéraires sont maintenant bien intégrés dans le système de production qui continue de s’étoffer d’année en année.

• La SARL HEIM Fils est spécialisée dans les travaux agricoles et le transport. Les frères Rémy et Maxime HEIM exploitent aussi leurs propres structures céréalières (EARL HEIM et EARL Des Hautes Côtes). Ils souhaitent mettre leur savoir-faire à disposition d’autres agriculteurs à travers leurs prestations.

• Ils sont très investis dans leur métier et leur approche technique et « scientifique » leur permet de produire un travail de qualité où rien n’est laissé au hasard. Leur savoir-faire est respectueux de la terre et des sols. L’approche est qualitative et vertueuse. Il émane d’eux une réflexion productive et saine de leur rapport à la terre.

• Les principaux projets développés sont les suivants :

           - Stratégie bas carbone : couverture des sols, optimisation des intrants

           -  Mise en œuvre de l’agriculture de précision

           - Développement de travaux et services

           - Conception de matériels spécifiques adaptés aux besoins.

• L’EARL Domaine RUHLMANN est une société familiale qui exploite 38 ha de vignes en Alsace dont 22 ha sont la propriété GFA RUHLMANN SCHUTZ. Ils ont acquis 30 ha supplémentaires dans les Corbières (Languedoc) en 2016 afin de produire de nouveaux vins et étoffer la gamme. L’exploitation achète aussi 60 ha de raisins auprès de vignerons locaux. Elle dispose également d’une boutique « Ruhlmann Vins et Cadeaux » située au cœur du village pour la vente directe de ses produits.

• Le « petit train du vigneron » permet de découvrir plus que jamais les atouts du village. À l’initiative du domaine Ruhlmann-Schutz, le train permet de visiter la ville, ses alentours et son vignoble. On y découvre des paysages uniques et on en apprend un peu plus sur le travail de la vigne et du vin. Après le tour commenté en train, l’aventure se poursuit avec une visite de la cave historique et moderne et elle se clôture par une dégustation de Vins d’Alsace.

• Elle commercialise 1,3 million de bouteilles dont plus de 35 % à l’export avec une présence dans plus de 25 pays. Dès 2017, la production va augmenter de 80.000 bouteilles.

• Charles et Lauriane DURANT élèvent des porcs et des volailles bio qu’ils transforment eux-mêmes et vendent en direct. Ils ont imaginé un projet de permaculture qui leur a valu d’être Lauréats 2015 du concours « La France cherche ses fermes d’avenir » pour la Région Alsace Lorraine Champagne Ardenne. Charles est issu du monde agricole - ses parents sont éleveurs bio en Lorraine et il a suivi une formation agricole. Lauriane, elle, gérait une société de vente en ligne de cosmétiques. En 2012, ils transforment un bâtiment d’élevage pour y élever des porcs et des volailles bio.

• Une des forces de la ferme, c’est de maîtriser toute la chaine de transformation. Les éleveurs viennent de s’associer avec Alsace Gibier, une association qui pratique la découpe de gibier, pour créer la société BIO et Sauvage, dont l’objet sera la gestion d’un atelier commun de transformation de gibier et d’animaux issus d’élevages bio avec agrément CE. Avec un boucher et un charcutier, cette nouvelle entité aura la capacité de proposer des prestations de transformation à d’autres agriculteurs. Et pour Charles et Lauriane, c’est une manière de sécuriser leur atelier de transformation.

• Les idées ont fusées pour atteindre un objectif qui est de « recréer une forêt nourricière ». de nouveaux arbres vont d’ailleurs être plantés. Il y aura des arbres fourragers, comme le frêne têtard, dont les branchages seront pâturés par les animaux. Et des arbres fruitiers, dont les fruits seront commercialisés. « Nous avons recréé un milieu de sous-bois et qui dit sous-bois dit champignon, que nous allons essayer de cultiver sur des troncs de bouleau… », précise Lauriane. Dans ce milieu, il y aura aussi davantage de fleurs, et qui dit plus de fleurs, dit ruches ! Enfin, avec les branchages et les déjections animales, Charles et Lauriane veulent créer des buttes maraichères pour y cultiver des légumes originaux, comme le poireau perpétuel. Ce projet veut démontrer qu’on peut vivre de l’agriculture avec peu d’investissement !

• Jean-François Lallemand a repris l’exploitation familiale du Domaine Lallemand en 2000. Ancien comptable en cabinet d’expertise spécialisé agri/viti, il exploite aujourd’hui les 17 ha de vignes dont toute la production de raisin est vendue à la coopérative de Bestheim.

• Il profite du savoir-faire familial et de ses études dans le domaine viticole et en œnologie pour parfaire la production. Très vite, il associe au concept de réussite, un idéal de culture raisonnée, d’alternative aux insecticides, herbicides, engrais et autres polluants.

• Sa démarche au sein du Syndicat Viticole, qu’il préside, conduit à des actions ciblées de prise de conscience. Ainsi, il est proposé aux viticulteurs de participer à une journée éco-citoyenne : débroussailler et broyer les pruneliers et autres buissons qui poussent au milieu des vignes. Jean-François, en homme convaincu, sait convaincre !

• La piloselle, nouvelle alternative !… Avec un ami chercheur, il a entrepris une démarche de production et développement de l’utilisation de la piloselle dans les vignes en 2014. Cette plante a un fort pouvoir couvrant et une fois plantée au pied des vignes, elle permet d’empêcher les « mauvaises herbes » de pousser. En couvrant le sol et en évitant la prolifération des herbes, la plante constitue une réelle alternative à l’utilisation des herbicides. D’ailleurs, 30% de la production du Domaine Lallemand se fait sans en utiliser depuis 2014. Et pour pallier à cette absence d’herbicide, la charrue est utilisée sur 3 ha et la piloselle sur 3 ha.

• En 2016, près de 50 000 plants complémentaires vont être produits toujours à titre expérimental. Jean-François avait financé pour cela, serre, lampe UV et matériel nécessaire à l’ensemencement et au développement des plants. Destiné pour l’instant à être plantés sur son Domaine et sur le ban de Westhalten (par d’autres viticulteurs pour cause de diversification de sol). Une réflexion est menée dans le but d’un développement de la production et d’une possible commercialisation.