Trophées de la Dynamique Agricole 2018 : quinze agriculteurs et viticulteurs récompensés
Dominique WEIN, Directeur Général de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne
a eu le plaisir de mettre à l’honneur quinze agriculteurs du Grand Est lors d’une soirée de gala de remise des Trophées de la Dynamique Agricole au Studio Harcourt, lieu emblématique de la photographie et de l’excellence suivi le lendemain, d’une visite du mythique marché de Rungis.
La BPALC a distingué cette année trois lauréats dans chaque catégorie « Création d’entreprise agricole », « Innovation et savoir-faire technique », « Performances techniques » et deux dans la catégorie « Viticulture ». La banque a aussi souhaité valoriser 4 autres entreprises agricoles en leur décernant un Trophée Coup de Coeur.
Les lauréats des Trophées de la DYNAMIQUE AGRICOLE ET VITICOLE sont :
Les 35 dossiers de candidature régionaux ont été examinés par un jury indépendant composé de représentants d’organisations agricoles.
Pour la sélection finale, les jurys se sont basés sur des critères tels que la créativité, le savoir-faire, les capacités d’adaptation et la volonté de conduire leurs productions sous le signe de la durabilité.
Ces trophées de la Dynamique Agricole sont plus qu’un révélateur de talents. Ils permettent de faire connaître et reconnaître une activité professionnelle dans toute son originalité, sa qualité et sa spécificité. Ils sont aussi un excellent vecteur de notoriété et d’entraide pour les professionnels de ce secteur.
- Lorsqu'ils rachètent le domaine familial en 2015, Serge et Peggy Schwartz décident de tout revoir. Le domaine s'étend sur plus de 7 ha sur l’un des 51 grands crus d’Alsace, le grand cru Wizenberg.
- Nouveauté et modernité sont leurs leitmotiv. Leur savoir-faire et leur dynamisme fera le reste. Serge assure le savoir-faire viticole et apporte sa note particulière à la vinification. Peggy quant à elle, assure toute la partie administrative, la communication et le renouveau de l’image de marque du domaine. Le domaine qui bénéficie d’une démarche éco-raisonnée est notamment actif sur le net avec la création d’un site d’e-commerce.
- La combinaison des deux associés est une réussite humaine et professionnelle. Leur approche complète : depuis la plantation, la production, la communication jusqu’à la commercialisation, leur assure une belle reconnaissance de la profession.
- Les prix spéciaux et médailles reçus depuis la création en sont une preuve irréfutable.
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- Astrid et Georges Kuntz dirigent depuis 1987, la Ferme de la Plume d’or où sont élevés chaque année, 8 000 canards et 3 000 oies, en plein air et dans le respect du bien-être animal. Nourris avec les végétaux également produits sur place, l’exploitation assure elle-même, dans son propre atelier, la valorisation et la transformation de ses volailles.
- Georges est issu du monde agricole. Il a repris et développé la ferme des parents qui étaient en polyculture-élevage. En Alsace où la tradition des fêtes de Noël est une institution, la voie de la production de Foie Gras était toute trouvée.
- Le couple ouvre un magasin de vente à la ferme. Les clients peuvent composer leur panier, tant le choix de produits est important entre le frais, le cuit, le fumé …. fait maison, régulièrement primés à PARIS. Les produits complémentaires des confrères à base de porc, de lapin, et d’asperges ne laissent pas indifférents. Les ventes décollent et le bouche à oreille fait le reste. Désormais, on peut aussi trouver les produits de la ferme dans trois magasins fermiers de la région.
- Un peu plus de 20 ans après sa création, l’entreprise familiale entend encore longtemps régaler les fines bouches d’Alsace et d’ailleurs. Le fils d’Astrid et Georges a prévu d’assurer la relève.
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- Ange LOING est à la tête d’une exploitation qui produit et travaille le lait dans le respect des Hommes, du produit, des animaux et de l’environnement, le tout réhaussé d’une dose d’audace et d’innovation.
- En 2014, Ange reprend la ferme familiale certifiée bio qui produit alors du lait avec son troupeau de 45 vaches sur 60 hectares de prairie. Avec cet élevage, il produit environ 180 000L de lait, dont 60 à 70% sont valorisés par un industriel.
- Les 40 à 30% restant sont transformés à la fromagerie de la ferme où est concoctée toute une gamme de produits bio : du fromage blanc, des crèmes desserts, des glaces, des yaourts, des fromages. En ce qui concerne ces derniers, il en a même créé deux nouveaux, le Carré d’Hachimette au lait cru et le Bleu des Vosges qui connaissent un franc succès. Ils sont commercialisés en vente directe et dans 2 magasins collectifs.
- Ange Loing fait d’ailleurs partie de la quarantaine de producteurs qui ont choisi de racheter un supermarché de la grande distribution à Colmar pour y ouvrir un magasin de 400 m2 qui ne propose que des produits locaux.
- Pour diversifier les revenus de son affaire, il produit également, grâce à la ressource forestière de ses parcelles, 600 à 700 m3 de plaquettes forestières.
- Ange a également choisi de produire sa propre énergie. Sur les toits des bâtiments, 1000 m2 de panneaux solaires photovoltaïques ont été installés et il dispose aussi de 3 centrales hydroélectriques.
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- Les racines de ce domaine alsacien remontent à 1691, c’est aujourd’hui la 13e génération de Zusslin qui dirige l’exploitation. Jean-Marie et Arlette Zusslin ont su transmettre à Marie et Jean-Paul Zusslin, leur passion, leur savoir-faire, leur technicité et leur amour d’une production de vins toujours plus qualitative.
- Pionnier en Agriculture Biodynamique depuis 1997, Arlette souhaitait élaborer des vins plus précis et plus proches de leur terroir. La quête de perfection se loge dans les moindres détails. Les vendanges se font par sélections successives et les grappes sont déposées dans de petites caisses pour éviter le tassement. Les raisins sont ensuite à nouveau triés, manuellement.
- La famille Zusslin veille également sur la nature. Un cheval est utilisé pour certains travaux. Des moutons se nourrissent sur les parcelles. Des nichoirs et des ruches ont été installés pour optimiser la diversité. Des arbres fruitiers ont également été plantés et des plantes sont utilisées pour prendre soin de la vigne.
- Toutes ces attentions associées à un savoir-faire reconnu, participent à produire des vins d’exception aujourd’hui distribués sur tous les continents. 35 % des ventes se font aujourd’hui à l’export.
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- La ferme Schwenger est une exploitation avicole de 3 hectares reprise en 2014, hors cadre familial, par le jeune Jonathan Fuchs, alors âgé de 24 ans. Colette Schwenger, épouse de l’ancien exploitant reste associée dans l’exploitation et travaille avec Jonathan
- Dans un bâtiment de 600 m2, entouré de terrains afin de permettre un élevage en plein air, l’entreprise produit 3 000 volailles par an. Jonathan a créé à son arrivée un laboratoire de 30 m2 où les volailles sont découpées pour proposer des escalopes, cuisses et autres ailes. Le laboratoire se charge également de transformer la viande pour composer des tourtes, friands, terrines et autres spécialités gourmandes de la région comme les fameux escargots de viande (Fleischschnacka). La gamme complète se compose aujourd’hui de 13 produits.
- La moitié de la production est vendue au magasin de producteurs, Le Cellier des Montagnes. Les 50 % restants sont écoulés sur l’exploitation qui dispose de son propre point de vente.
- Depuis lors, le duo travaille sans relâche au développement de cette exploitation avicole et vient même de terminer d’équiper un nouveau bâtiment qui accueille un atelier de poules pondeuses. Ils comptent produire des œufs pour la revente dès la création d’un centre de conditionnement et de tamponnage.
- Etienne BALAND a repris après un an de collaboration, l’exploitation agricole de son oncle en 2012. Précédemment, Jean-Marie MARCHAL était exploitant individuel sur une structure de taille relativement modeste, 50 hectares, en agriculture biologique depuis 2000 et spécialisée dans la production laitière.
- L’EARL de la Petite Seille bénéficie alors de l’expérience de Jean-Marie et du dynamisme d’Etienne pour une parfaite complémentarité entre les associés.
- L’exploitation qui est conduite en agriculture biologique compte une cinquantaine de vaches, nourries essentiellement avec de l’herbe, sur 104 hectares. Si les deux tiers de la production de lait sont destinés à la laiterie, les 80 000 autres litres produits par an sont directement transformés sur place dans un atelier de transformation agréé.
- Pour commercialiser ses produits transformés (yaourts natures et aux fruits, beurre, crème, poches de lait et desserts lactés), La Petite Seille travaille avec des marchés fermiers, des magasins de producteurs locaux et des Amap. Un point de vente a également été aménagé sur l’exploitation.
- Outre l’installation d’Etienne, ce projet a permis la création de 2 emplois. Parallèlement, la structure de l’exploitation s’est modifié avec plusieurs agrandissements successifs qui font que l’EARL a désormais doublé sa SAU ce qui lui permet de garantir son autonomie fourragère et préparer en toute sérénité de nouveaux projets.
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- L’aventure d’Alexandre MAIRE a commencé quand il avait une douzaine d’années. « J’avais ramassé 50 escargots et je croyais que mes parents allaient les cuisiner, mais ils m’ont dit que c’était compliqué. Je n’ai pas voulu les relâcher, je les ai mis dehors dans un petit parc et j’ai eu de la chance, ils se sont reproduits ».
- En 2013, Alexandre s’installe en tant que jeune agriculteur. Il devient le plus jeune héliciculteur de France à 21 ans en reprenant l’exploitation à seulement quelques kilomètres de son habitation de Madame PIMONT, connue et reconnue dans le domaine. Avant de se lancer, Alexandre avait suivi une formation spécifique d’un an afin de maîtriser son sujet avec des cours sur l’élevage, la reproduction, la croissance des escargots mais également la cuisine et la vente.
- L’élevage compte aujourd’hui 500 000 escargots de type gros gris, particulièrement appréciés des consommateurs. Une production locale qui permet, selon lui, de proposer un escargot différent du commerce venant plutôt de Pologne. Les escargots sont transformés sur place pour composer toute une gamme de produits : escargots au court-bouillon, à la crème d’ail, au marc d’Alsace. Une partie de la production est également surgelée comme les escargots en coquille.
- Alexandre MAIRE a fait le choix du circuit court. Il accueille ses clients au sein même de sa ferme vosgienne et fréquente également les marchés et les magasins de producteurs de la région.
- « Les escargots maison, la garantie d’un produit de qualité « bichonné » du début à la fin », telle est la devise d’Alexandre MAIRE.
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- Deux sœurs, Gabrielle et Mireille Deluze ont repris l’exploitation laitière familiale en 1992. L’EARL du CRAS, créée en 2000, produit du lait bio car pour elles, la priorité réside dans la qualité, le respect de l’environnement, des hommes et des animaux.
- Dix ans plus tard, le duo est rejoint par Virginie, la fille de Gabrielle, qui a pour ambition de développer une activité de transformation. Les premiers fromages et yaourts sont alors produits directement dans leur atelier de transformation. Les 30 000 litres de lait y sont aussi transformés en munster, camembert, tomme, perlengois…
- Les sœurs ont développé un petit réseau à proximité de la ferme permettant de favoriser les circuits courts et la proximité avec les clients en passant par des AMAP, des Ruches, un magasin de producteurs. Virginie a également ouvert un espace de vente directement à la ferme.
- Pour diversifier leurs revenus, elles réalisent aussi de la prestation de service pour d’autres fermes du secteur qui ne sont pas équipées de laboratoire.
- Un succès que la jeune femme partage assurément avec Gabrielle et Mireille qui prennent soin des vaches et garantissent ainsi la qualité de la matière première. Aujourd’hui, les trois femmes sont bien en place sur leur ferme et sont très fières du chemin parcouru. Elles n’échangeraient ce travail rude et difficile pour rien au monde.
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- Cécile BLANPIED s’est installée en 2013 et poursuit la culture familiale de la mirabelle, fruit symbole de la région Lorraine. Elle le connait depuis son enfance et souhaitait vivre sa passion pour la mirabelle sous les côtes de Meuse. Elle poursuit ainsi la tradition familiale vieille de 40 ans et cultive aujourd’hui 30 hectares.
- Outre sa jeunesse et son dynamisme, Cécile amène quelques idées pour lui redonner du souffle. Elle instaure la cueillette à la main d’une partie de la récolte afin de mieux valoriser le fruit et répondre aux attentes des consommateurs. Le verger est également replanté en jeunes arbres fruitiers mais de manière à étaler la récolte des fruits dans la durée. L’exploitation rejoint également le réseau Dephy Ferme afin de réduire le recours aux produits phytosanitaires et de travailler de manière « raisonnée ».
- Sur le plan commercial, Cécile a fait le choix de déléguer la commercialisation de la récolte à l’Union des coopératives Vega fruits qui transforme et vend les fruits sous différentes formes comme des compotes et des colis de fruit.
- Personnellement, elle s’investit dans la communication et le développement de nouveaux produits au sein de la coopérative. Elle croit beaucoup en ce modèle économique et prend le contrepied en étant convaincue de l’utilité d’adhérer à une coopérative fruitière, surtout dans une culture où les récoltes peuvent fortement différer d’une année à l’autre. Stratégie gagnante qui conforte ses choix dans la pérennisation de l’exploitation familiale.
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- Suite à un accident de tracteur à l’âge de 5 ans, Pierre-Charles CEZARD a, un temps, envisagé de travailler dans l’informatique. Pierre-Charles passionné par l’agriculture, n’a jamais abandonné l’espoir de devenir agriculteur indépendant.
- Dans le cadre de ses études, le jeune dirigeant rencontre d’autres agriculteurs également handicapés. Son rêve prend alors forme et décide d’exercer son métier d’agriculteur à part entière. Il crée l’EI Pierre-Charles CEZARD en 2014 en reprenant l’exploitation familiale.
- Quelques aménagements sont nécessaires, il abandonne l’élevage et se concentre sur la production de céréales sur 130 hectares : colza, orge et blé. Une entreprise se charge de lui fabriquer un système sur mesure pour qu’il puisse s’installer seul au volant de son tracteur.
- Et comme tous les travaux de la ferme ne peuvent se faire à bord d’un tracteur, il se rapproche de son ami, Georges Girardin, également agriculteur, pour créer un « duo » parfaitement opérationnel. Pierre-Charles se concentre sur des activités comme le travail du sol ou bien encore le transport des céréales sur leurs parcelles respectives. Georges, quant à lui, se charge plus spécifiquement des semis, du désherbage et des récoltes. Il y a donc une vraie complémentarité et chacun y trouve son équilibre.
- Aujourd’hui, l’exploitation commercialise sa production auprès de coopératives et d’un négociant local. Demain, Pierre-Charles étudiera avec attention les opportunités de reprise à proximité pour gagner en surfaces et en performances.
- Son vignoble de 6,5 hectares en appellation champagne est cultivé sans engrais chimique de synthèse ni désherbant depuis 1988. La conversion à la biodynamie pour la moitié de l'exploitation s’est faite en 1990 et pour sa totalité dès 1992. Pionnier de la biodynamie dans la région, Erick SCHREIBER s’est très vite rendu compte que cette méthode n'avait rien d'illusoire mais qu'elle correspondait bien à une réalité. Elle permet par des actions précises à des moments choisis de produire un champagne d’une plus grande expression du terroir et reconnu dans le monde entier.
La biodynamie est une méthode qui prend en compte le côté astral, c’est à dire les rythmes lunaires et solaires, en fonction des constellations. On met également des préparations sur le sol et sur la plante. Il y en a une qui va intensifier la vie microbienne du sol et l’autre intensifier la photosynthèse des plantes.
- Afin d’optimiser cette qualité, le viticulteur a même installé trois menhirs sur l’une de ses parcelles pour rééquilibrer les énergies du sol. Une démarche qu’il compare à celle d’un « acuponcteur qui, avec ses aiguilles, rééquilibre les énergies du corps ».
- Pour lui, 90 % de la qualité d’un vin réside dans celle du sol et plus précisément encore est déterminée par sa vie. Les qualificatifs pour décrire son champagne : pureté, droiture, précision et complexité aromatiques, fraîcheur, minéralité, verticalité…
- Erick innove aussi dans les assemblages et a créé un nouveau champagne : un blanc de gris avec un assemblage de pinot blanc et d’un vieux cépage champenois, le pinot gris.
- Une partie de sa production est destinée au négoce mais il produit également 30 000 bouteilles commercialisées à travers le monde entier, notamment au Japon où il vend, chaque année, 2 500 bouteilles. Il cumule les médailles et les reconnaissances les plus prestigieuses, pour l’excellence de ces champagnes qui font aujourd’hui partie des références mondiales.
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- Fils d’agriculteur et passionné par son métier, Vivien FIGIEL fait le choix, en 2014, de s’associer avec ses parents pour développer la ferme familiale de 118 hectares. Cette installation n’était envisageable sans la création d’une nouvelle activité afin de permettre la pérennité de l’exploitation
- Avec un troupeau de 78 vaches, l’entreprise produit 600 000 litres de lait par an dont 10 % sont directement transformés sur place, dans un laboratoire dédié. Vivien s’est effectivement formé à la transformation laitière à la ferme dont la fabrication de fromage. Il commercialise aujourd’hui toute une gamme de produits : yaourt, crème, beurre, faisselle, fromage blanc, tome et glace.
- Cette nouvelle activité venait en complément de la ferme pédagogique, activité créée par ses parents en 2005. Ils reçoivent environ 6000 visiteurs par an, très demandeurs des produits issus de l’exploitation. Cette diversification leur apporte un revenu complémentaire (15 % du chiffre d’affaires). Ces rencontres sont d’autant d’opportunités, pour toute la famille, de partager la passion de leur métier.
- Vivien commercialise ses produits pas seulement à la ferme, mais aussi sur les marchés et dans quelques moyennes et grandes surfaces. Il travaille aussi avec des collectivités locales, des restaurants scolaires et des restaurateurs.
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- En 1981, Francis LEBON reprend l’exploitation familiale créée par son père 10 ans auparavant. Il est agriculteur et élève des porcs. La philosophie de départ est simple : les lisiers de porc nourrissent les champs et les céréales nourrissent les porcs. En effet, l’utilisation du lisier comme engrais de fond permet d’éviter les apports d’azote et ainsi préserve l’environnement en maitrisant les coûts.
- Les porcelets issus d’une maternité dont Francis Lebon est actionnaire, font 8 kilos à leur arrivée sur l’exploitation. Ils affichent 120 kilos en repartant. Pour assurer la qualité qui fait la réputation de la maison, les animaux sont nourris sainement (pas d’OGM, pas d’antibiotiques…).
- Les céréales sont produites sur 220 hectares et transformées sur place.
- Francis a sans cesse fait évoluer son exploitation dans une dynamique économique, écologique et commerciale. C’est donc en véritable « Agri Manager » qu’il gère un cycle complet de distribution et de commercialisation. En effet, pour se diversifier, Francis Lebon reprend une entreprise de transformation, en 2010, afin d’alimenter les artisans bouchers du secteur, les foires et ses propres circuits de distribution. Puis, toujours avec cette volonté de maîtriser l’ensemble de la chaîne, de la production à la vente, et de générer de la valeur ajoutée, il crée les Viandes Lebon.
- Le chiffre d’affaire n’a fait que croire et le développement du magasin de producteur a rapidement débouché sur l’ouverture d’un second… L’entreprise emploie aujourd’hui 20 personnes à travers 3 boucheries traditionnelles et 2 magasins de producteurs.
- Dès le début de son aventure professionnelle, la vision de Mr LEBON a été de tirer le meilleur de la terre tout en pérennisant son potentiel afin d’améliorer l’impact environnemental.
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- La SCEA Gillot est une exploitation familiale qui existe depuis 1744. Au fil des générations, l’exploitation a connu des mutations importantes. En effet, à l’origine, les activités prédominantes étaient la viticulture et la polyculture/élevage. La transformation et la vente directe ne sont apparues qu’au cours du 20ème siècle. Mais le gêne du dynamisme a traversé les générations !
- A l’époque de l’installation de Philippe GILLOT avec son épouse Sandrine en 1988, l’exploitation était de petite taille avec 50 ha et une production de 160 000 l de lait.
- C’est grâce à sa vision avant-gardiste et son désir d’entreprendre que le couple a réussi à développer l’entreprise. Ils ont tout d’abord compris que la diversification était un excellent moyen de sécuriser leurs revenus qui leur a ensuite, permis de saisir des opportunités de reprises d’exploitations voisines. Aujourd’hui, l’exploitation s’étend sur 165 ha et permet la production de 500 000 l de lait dont environ 130 000 l sont transformés en beurre, fromages frais, yaourts… chaque année dans deux laboratoires dont un au cœur même de la ferme.
- Un point de vente direct accueille les clients sur l’exploitation et une partie de la production est distribuée via des magasins de producteurs ou directement sur les marchés en circuit court.
- L’exploitation s’est enrichie également, en 2010, d’un atelier de production de volailles où sont élevés 100 000 poulets de qualité pour la société Duc.
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- Depuis 2001, Philippe APERT exploite une ferme céréalière de 260 hectares avec une rotation classique (colza/blé/orge/pois).
- En 2006, à l’arrivée de Cécile, la compagne de Philippe sur le GAEC, désireux de diversifier leurs revenus, ils ont planté 3 hectares de boutures de cassis pour en exploiter les bourgeons destinés à une coopérative, près de Beaune.
- Après la première récolte, ils se sont lancés en produisant de la liqueur mais également des confitures malgré l’idée reçue que dans toute la région, chacun fabriquait encore ses propres confitures de cassis. Or, le développement des ventes immédiat a prouvé le contraire. La demande de produits du terroir était bel et bien là, « Les Cassis d’Alice » étaient lancés.
- Pourquoi Alice ? La grand-mère de Philippe s’appelait Alice et aimait particulièrement le cassis. Elle était tellement passionnée qu’elle a réussi à transmettre à ses petits enfants le goût des fruits rouges mais aussi de leur transformation pour pouvoir les déguster tout au long de l’année. Philippe a conservé certaines recettes, notamment celle de la liqueur. C’est pourquoi la photo d’Alice est utilisée sur chaque étiquette de la marque
- Aujourd’hui, ils cultivent du cassis, mais également la fraise, la groseille ou bien encore la framboise et commercialisent 7 gammes de produits, soit 21 saveurs. Ils produisent une partie de leurs fruits mais ne sont pas autosuffisants. Ils s’approvisionnent ainsi auprès de producteurs locaux.
- « Les Cassis d’Alice » sont référencés dans des grandes surfaces (en Haute Marne) mais aussi dans de nombreuses épiceries fines en France et participent à des foires et salons. On trouve « Les Cassis d’Alice » à Marseille ou bien encore en Bretagne où un agent commercial tombé amoureux de leurs produits, a même développé un réseau de distribution spécifique.
Contact Presse
Isabelle Galand
Responsable du Fonds edii / Responsable des Relations Presse et Relations Publiques
Voir les informations de contactLauréats Dynamique Agricole 2017
13 juin 2018