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Sortie du livre de photos "DANS L’ŒIL DU SOIGNANT"

Metz, France, 30 juillet 2020

Dominique WEIN, Directeur Général de la BPALC, Docteur François BRAUN, Président de Samu-Urgences de France et Docteur Khaled HABCHI, Médecin urgentiste - Photographe 

ont eu le plaisir de présenter le magnifique livre de photos DANS L'OEIL DU SOIGNANT au siège Charlemagne de la BPALC.

 

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain)

Cette crise sanitaire sans précédent a ébranlé, au-delà de notre système de santé, notre société tout entière. Pour beaucoup de nos concitoyens cette crise est restée virtuelle mais, pour ceux qui s’occupaient des malades, les soignants de la première ligne, elle était terrible.

Khaled HABCHI, Médecin urgentiste et photographe, était parmi eux et nous en rapporte un témoignage photographique pris sur le vif, révélant la dureté de ce combat qui a vu des hommes et des femmes donner le meilleur d’eux-mêmes.

Cet ouvrage est une véritable immersion au cœur du quotidien des soignants qui se sont mobilisés pour faire face à la pandémie COVID-19.

La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, fidèle à ses valeurs de banque coopérative, a souhaité s’associer à ce projet pour rendre hommage à ces femmes et ces hommes du monde hospitalier, notamment lors de cette période aussi violente qu’inédite. La banque salue leur courage et leur engagement. Les images de ce livre témoignent de l’empreinte indélébile de cette période DANS L’ŒIL DU SOIGNANT.

 

Face à cette crise, vous découvrirez dans ce livre de magnifiques photos témoignant de la réaction locale, de la solidarité nationale, de la collaboration internationale et du retour des soignants.

---) Pour se procurer le livre "DANS L'OEIL DU SOIGNANT" (stock limité) : écrire à contact@sudf.fr

En fin d'article, retrouvez quelques photos du livre et de sa sortie officielle.

Interview du Docteur Khaled HABCHI sur son livre DANS L'OEIL DU SOIGNANT

Qui est  Khaled HABCHI, médecin urgentiste-photographe ?

Cela fait 8 ans que j’exerce le métier d’urgentiste au sein du CHR de Mercy. Pendant toutes ces années, j’ai découvert une discipline difficile, exigeante, fatigante, parfois ingrate… mais vraiment passionnante, valorisante et fondamentalement humaine. Comme vous le savez, c’est l’humain avec un grand H qui est au cœur de ce métier.

J’ai trouvé une analogie avec la photographie. J’en suis passionné depuis de nombreuses années et je l’exerce de manière « professionnelle » depuis 3 ans environ et cette capacité de figer l’instant et plus particulièrement le regard des gens, leur attitude, leur émotion… C’est ce regard humain qui m’a attiré vers cette discipline artistique. Et j’essaie de l’exploiter quotidiennement aux urgences.

Pourquoi ce livre "DANS L'OEIL DU SOIGNANT" ?

Je veux être sincère en avouant que le médium photographique a été un moyen de « protection » ; il me fallait prendre une certaine distance. Car, je me suis rapidement rendu compte que nous vivions un moment inédit, enfin je l’espère (!), dans la carrière d’un médecin. Peut-être même historique.

Jamais je n’aurais cru être témoin et acteur d’une telle crise sanitaire. Le premier réflexe a été une espèce d’état de sidération, d’expectative, d’interrogation, mais aussi de crainte.

Comment faire face à cela ? Mais rapidement, et c’est ce qui fait la beauté du métier de soignant, notamment aux urgences et en réanimation, la réactivité a été immédiate. Chaque acteur s’est investi à plus de 100%. Et ce, malgré la crise profonde qui, comme vous le savez touche le système hospitalier. Personne ne s’est posé de question quant à son investissement individuel pour la communauté. Le mot qui est revenu très souvent dans la bouche des soignants c’est celui de sens du métier. Nous avons réellement retrouvé un sens à notre action au quotidien. Au-delà de la résilience, au-delà des sacrifices, chacun a eu le sentiment d’être indispensable.

Beaucoup ont parlé de « guerre ». En tant que photographe, des figures comme Robert Kappa pour la seconde guerre mondiale ou Larry Burrows pour le Vietnam, me viennent en tête et ils m’inspirent énormément. Mais comparaison n’est pas raison. Certes, un ennemi invisible est apparu et il fallait le combattre bien-sûr. Ce combat sanitaire est une réalité mais il ne concerne pas une idéologie ou un régime politique. Il concerne le monde entier. Il est l’affaire de tous. 

Les gens que j’ai photographié ne combattent pas. Ils soignent. Ils aident. Et c’est ce que j’ai voulu montrer. Il ne s’agit pas d’un reportage photographique à proprement parlé mais d’un simple témoignage à travers mon œil de photographe et de médecin. Je ne suis pas journaliste ou photoreporter. Il ne s’agit que d’une vision très subjective d’un moment très particulier dans ma carrière. Si je réussi à transmettre mes émotions à travers ces clichés, alors mon but sera atteint.

Ce titre "Dans l'oeil du soignant" a été une évidence pour vous ? 

Cette période inédite que nous venons de vivre a transformé le regard des Français. L’oeil du soignant, un oeil expert, bienveillant et optimiste, a été redécouvert et salué. Le travail photographique étant, littéralement, d’« écrire avec la lumière », cette dernière méritait d’être braquée vers ceux dont la vocation première est la prise en charge de l’humain. Certaines images peuvent paraître dures, difficiles parfois même irréelles, mais témoignent d’une cohésion nationale et internationale inédite qui, au final, est rassurante pour notre avenir. Le titre s'est imposé de lui-même très rapidement.

Car, même dans l’oeil du cyclone, tous les acteurs mobilisés « au front » ont fait preuve d’une réactivité, d’une solidarité et d’une collaboration sans précédent. Cette histoire « écrite en lumière » est leur témoignage et permettra, je l’espère, de découvrir à nouveau «notre belle France », noble et hospitalière.

Pourquoi la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a-t-elle financé ce livre ?

Monsieur Dominique WEIN, Directeur Général de la BPALC a cru à cette démarche et nous a permis de mettre en lumière mon témoignage, notre témoignage face à cette crise sans précèdent. Je suis sincèrement reconnaissant et au nom de mes confrères et collègues soignants : un GRAND merci.

Monsieur Thierry CAHN, Président du Conseil d’Administration de la BPALC, avait également compris l’impact et l’intérêt que pourrait susciter notre projet et a su l’intégrer dans la démarche de soutien de la Banque Populaire, notamment auprès des soignants, tout au long de cette crise.

Vous souhaitez rajouter un dernier mot ?

Un remerciement particulier à Monsieur le Dr Francois Braun et à Samu Urgences de France. Je n’aurai pas assez de mot aujourd’hui pour le remercier pour son soutien et ses conseils pendant toutes ces années au sein des urgences de l’hôpital de Mercy. J’espère continuer encore longtemps ma carrière d’urgentiste à ses côtés et de développer de nouveaux projets comme celui-ci. Mille merci encore.

Nous avons vécu, nous vivons encore aujourd’hui une crise sanitaire sans précédent depuis des décennies ...

Notre système de santé, l’hôpital, les services d’urgence déjà mal en point depuis plusieurs années ont dû faire face, ont fait face avec un courage et une abnégation sans faille. Il a fallu inventer, innover, trouver des solutions pour ne pas se faire submerger par cette « vague » qui en a emporté beaucoup trop ... Un ami médecin généraliste dans les Vosges, lui aussi en première ligne, me disait récemment « dans cette crise il y a ceux qui cherchent des responsables, d’autres des solutions » : nous avons trouvé des solutions pour le bien des patients dont nous avions et dont nous avons encore la charge.

C’est bien sûr vers les soignants que vont mes premières pensées, vers « mon équipe » qui a donné le meilleur d’elle-même, mais aussi vers tous ceux, et ils sont nombreux, qui nous ont témoigné leur soutien, leur sympathie par des dessins d’enfants, des pizzas, des fruits ... et plein d’autres cadeaux pour nous rendre cette période moins difficile.

Et c’est un magnifique cadeau que nous fait la Banque Populaire en éditant les photos de Khaled Habchi. Urgentiste et photographe il nous apporte ici son témoignage, simple et émouvant de ce qu’il a vécu, de ce que nous avons vécu. Ce témoignage, grâce bien sûr à Khaled mais aussi à Dominique Wein et ses équipes, peut maintenant être partagé et restera accessible à tous : soyez-en remerciés.

Un arrêté publié le 16 mars 2020 a décidé de fermer tous les lieux recevant du public et non indispensables à la vie du pays. Ce texte a, en même temps, autorisé les banques à rester ouvertes et donc à continuer à répondre aux besoins de leurs clients, soit en face à face soit par mail ou téléphone. Cette mission a été prise très au sérieux par la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, résolument consciente de ses responsabilités. C’est un formidable élan de solidarité et d’énergie qui s’est alors répandu parmi les collaborateurs. Malgré toutes les contraintes sanitaires ou familiales, les agences sont pratiquement toujours restées accessibles afin de servir et renseigner les sociétaires et les clients.

Les reports d’échéances des prêts ont été automatisés. Les prêts garantis par l’État, acceptés le plus souvent et très rapidement, ont permis de lever les doutes et les angoisses financières des entreprises. Des aides ici ou là, des masques remis aux hôpitaux, du mécénat auprès d’associations et notamment dans le domaine de l’aide alimentaire, ont été ajoutés au palmarès de notre Banque coopérative.

C’est avec fierté que je tiens à rappeler l’absolu respect des valeurs profondément ancrées dans notre ADN, telles que la proximité, le respect d’autrui et l’investissement dans les territoires. À côté de la France des héros, des soignants à tous les niveaux, la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne s’est investie avec efficacité et fierté pour rassurer, soutenir et même sauver bon nombre de victimes de cette crise économique immédiate, conséquence inéluctable de la pandémie.

La période que nous avons vécue, entre mars et mai 2020, a bouleversé nos habitudes et nos certitudes. Le coeur du monde s’est mis à battre au ralenti. Ce virus a emprisonné ou mis en liberté étroitement surveillée la moitié de l’Humanité. Cette guerre, comme toute guerre, a exacerbé le meilleur et le pire de l’Humain dans ce qu’il peut avoir de plus noble comme de plus condamnable : générosité et engagement pour certains, égoïsme et retrait pour d’autres. Notre Banque, grand acteur économique régional, fidèle à ses valeurs coopératives fondatrices, toujours proche de l’Humain tout en s’efforçant de cultiver la meilleure performance économique et financière, a pleinement apporté sa contribution. 

Elle l’a fait en particulier en délivrant en quelques semaines près d’un milliard et demi d’euros de prêts garantis par l’État (PGE) à plus de dix mille entreprises et professionnels du Grand Est, permettant ainsi à la machine économique d’éviter le collapsus. Nos collaborateurs ont été admirables par leur engagement, leur courage, leur présence et je tiens une fois de plus à les remercier. Mais cette guerre, comme toute guerre, a eu ses combattants « de première ligne », ses héros : les Soignants. Toutes celles et tous
ceux qui, dans l’exercice de leur métier, ont soigné, accompagné, transporté nos concitoyens atteints par la maladie. 

Dans un monde qui nous amène de plus en plus à cultiver l’éphémère, il nous faudra garder la mémoire de cette période difficile, pour en tirer les meilleurs enseignements, pour plus de solidarité et d’humanité. La photographie, noble art, a le pouvoir de figer définitivement l’instant, et c’est pour préserver ces instants, ces moments d’intensité que notre Banque a souhaité soutenir la réalisation de cet ouvrage, pour inscrire dans le temps long, dans nos mémoires, le talent de photographe du Docteur Khaled Habchi.
C’est pour cela que nous avons souhaité rendre hommage, au travers de la personne du Docteur François BRAUN, à tous ces soignants admirables d’engagement, de courage et de générosité.

À tous ces combattantes et ces combattants, un Grand Merci de la BPALC.

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